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Retour d’expérience : Coaching journalier

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Bonjour à tous et à toutes !

En février j’ai eu l’opportunité de tester le coaching d’Aude Réco, pour une bêta en directe. Le principe en était simple : un suivi sur 30 jours, divisé en trois. Du lundi au vendredi, des petites vidéos de 5 minutes – un article complet de synthèse le samedi – un ou plusieurs exercices écrits le dimanche.
L’objectif n’était pas d’améliorer son écriture, mais d’arriver jusqu’à son écran d’ordinateur (ou devant son carnet) Et c’est ça que j’ai vraiment apprécié dans le travail d’Aude et dans l’orientation de son coaching. Parce que l’organisation logistique de son écriture est sans doute une des choses les plus compliquées à créer. Que l’on soit écrivaine à plein temps (je sais pas comment vous faites) ou salariée (comme moi)

Le format mini des vidéo est sympa et pratique puisque ça tient en une pause déjeuner, un trajet en bus, ou en faisant la cuisine le soir. Et du coup, elles ouvrent un temps d’écriture. On regarde la vidéo, et on a envie d’écrire (ou de réfléchir à son écriture)
J’ai du coup beaucoup écrit les deux premières semaines du coaching. J’ai été rattrapée par mes soucis de concentration ensuite. Cependant, ces conseils, et surtout ces pistes de réflexion m’ont permis de trouver ma propre organisation, et c’est vraiment quelque chose de précieux.

Le coaching va être ouvert au public très très très très bientôt !

Et le lien est ICI !!!!

Vraiment si vous pouvez, testez, j’y ai vraiment beaucoup appris.

Publié dans Atelier, coaching

Cher Syndrome de l’Imposteur

Ce billet fait partie du partenariat de travail entre moi-même et le coaching d’écriture d’Aude Reco.

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L’exercice consistait à écrire une lettre au Syndrome de l’Imposteur.
Ben c’est compliqué. Parce que déjà que tu ne te sens pas légitime, mais en plus faut râler ? Ceci dit, exercice assez libérateur.


 

Cher Syndrome de l’Imposteur,

Voilà, on m’a demandé de t’écrire une lettre. Et au départ, je me suis dit : « Bon c’est pas trop pour moi, je ne connais pas cette personne. » Après tout, je sais que j’écris bien, je sais que je suis une autrice, et ça me va.

Et puis je me suis retrouvée au lit, affaibli par un estomac trop fragile et une gorge hyper sensible, et là mon cerveau a commencé à tourner.

Cher Syndrome de l’Imposteur, je me souviens de ces périodes noires, qui reviennent encore, où mon premier besoin est celui de plaire.

Dans ma vie de très jeune autrice, de onze ou douze ans, la seule façon dont je pouvais briller, c’était par l’écriture.

« Tu es très bonne en rédaction, bravo ! »

« Je n’ai pas pu dormir de la nuit, bravo ! »*

Ah le bonheur de pouvoir exister quand on est un fantôme social.

Faire plaisir.

Et attendre qu’on me dise à quel point je fais plaisir.

Ah.

Cher Syndrome de l’Imposteur, tu n’arrives pas à m’avoir sur mes qualités d’écriture, mais tu me massacres sur mon ego.

Cher Syndrome de l’Imposteur, les vais écrivains ont un fanclub, des critiques, des retours, des cadeaux, des commentaires !

Si je n’en ai pas, c’est que ma place n’est pas ici.

Cher Syndrome de l’Imposteur, tu vas avoir beaucoup, beaucoup de pouvoir sur moi, pendant encore longtemps, car mon petit ego blessé ne se soigne pas aussi vite.

Mais à chaque texte fini, sans attendre aucun retour, je t’enterre.

À chaque ami·e de longue date qui me félicite pour mon parcours, même sans retour, je t’enterre.

À chaque jour où j’arrive à domestiquer cette solitude, ce cri sans écho, je t’enterre.

Mais bon sang que c’est dur.

 

* D’une prof de français dont la ressemblance physique avec Jeanne A. Debats me laisse encore pantoise.

 

 

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Atelier d’écriture : l’écriture inclusive

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Allons directement au point le plus important de ce dernier atelier d’écriture : sa non-mixité (à 95% dira-t-on). Celle-ci n’est pas imposée, mais factuelle. Il est clair que dans un centre LGBTQI+, une activité, même ouverte à tou·te·s, attirera essentiellement des membres de la communauté.
Du coup, en commençant cette séquence sur l’écriture inclusive, inutile de revenir sur l’intérêt d’une telle écriture, parce que les personnes présentes, en tant que concernées, n’avaient pas besoin d’en connaître la raison. Et ça, c’est plutôt cool !

Revenons à l’atelier.
Comme pour les autres, je me suis fondée d’abord sur l’article « écriture épicène » de wikipedia, qui a permis de synthétiser des choses que je savais déjà, et de les mettre en forme correctement.
Aller sur google pour trouver des articles adéquats est tout simplement impossible : le moteur de recherche est noyé sous les articles populistes, masculinistes et autres.

Voici quand même quelques ressources utiles :
Expliquez-moi l’écriture non-sexiste, chez Simonæ.
Le langage neutre en français, chez Genre!
Féminisation de la langue, chez Ça fait genre.
Petit déco de français neutre inclusif, chez Unique en son genre.

Le pdf de l’atelier reste très sommaire, puisque la séquence s’est essentiellement focalisée sur des exercices pratiques.
Il est disponible atelier5.

Les exercices se sont divisés en quatre parties :

1. Se présenter et donner son métier/occupation principale et un de ses hobby. Les garçons étaient un peu privilégiés, puisqu’il s’agissait de pouvoir féminiser son propre métier ou son hobby.

2. Décliner des dénominations de métier ou d’activité au masculin, féminin et neutre. À l’occasion nous avons inventé un nouveau mot : magiciel, la forme neutre et non-binaire de magicien et magicienne 🙂

3. « Corriger » une lettre administrative (lettre de motivation) en langage inclusif. Force est de constater que cela ne change pas grand-chose et que cela prouve bien que non, l’écriture inclusive ne va pas détruire la langue française.

4. Décrire en une vingtaine de ligne un personnage sans jamais faire état de son genre. Un exercice d’une vingtaine de minutes qui a permis aux participants d’inventer des mots, d’utiliser les pronoms iel/yelle, de jouer sur les mots épicènes, et de nous livrer une demie-douzaine de texte que vous pouvez lire ici !

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Ces textes ne sont pas à partager, ni à modifier, ni à commercialiser.

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Atelier d’écriture : l’humour

Ou : faire rire sans faire mal.
Un objectif qui devrait être celui de tous n’est-ce pas ?

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L’actualité nous fait considérer l’humour sous son aspect de critique sociale et de moquerie, les deux concepts se confondat mallheureusement bien souvent.

il convient pourtant de se rappeler que l’humour ne se limite pas à « rire de l’autre » comme le pense beaucoup de personnes aujourd’hui.

L’humour en lui-même n’est pas problématique ; c’est le sens que l’on donne à une forme humoristique qui peut l’être. Cependant, comme il fait rire (ou est censé faire rire) et être « léger », ses conséquences sont prises avec beaucoup moins de sérieux q’un texte dit, lui, réellement sérieux.

Desproges : Réquisitoire contre Jean Marie Le Pen (celui que personne n’écoute en entier et c’est bien dommage…)

Desproges est souvent appelé à la rescousse des tenants d’une liberté d’expression qui ne prendrait pas en compte ces conséquences (politiques et sociales : racisme, sexisme, homophonie, islamophobie, etc) Pourtant, quand il dit « on peut rire de tout mais pas avec tout le monde », il ne dit pas que les personnes blessées ou discriminées par des propos dits humoristiques doivent se taire et l’aisser la « liberté d’expression » se faire, mais que lui, fils d’immigrés, ne veut pas que quelqu’un qu’il hait (un néo-nazi) rit avec lui de ses blagues sur les étrangers.

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Pour remettre cela dans notre contexte, des blagues sur les « folles » peuvent être faites (et être drôles) dans un milieu safe, mais elles ne seront pas drôles si en rient des personnes homophobes.

Si je fais une blague sur mon poids, cela peut faire rire, cela peut faire rire des personnes que j’estime safe (elles aussi en surpoids par exemple), mais je n’ai pas envie qu’une personne grossophobe en rit aussi, parce qu’elle prendra cette auto-critique eu premier degré.

Si je fais une blague sur les « féministes misandres poilues, grosses et lesbiennes aux cheveux bleus », j’en ris parce que j’ironise sur la vision que beaucoup d’hommes sexites a des militantes féministes. Mais si un mec sexiste rit de cette vision caricaturakle, alors ce n’est plus drôle, mais oppressif.

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D’une manière générale, si on parle du grand public, donc de considérer la société dans son ensemble, le potentiel public ou lecteur·trice le·la plus lambda possible, il convient de ne pas rire des personnes qui s’en prennent déjà plein la gueule tout le temps (selon les mots d’Océane Rosemarie), parce uq’on prend le risque que des personnes de milieu oppresseur (hommes cis, blancs, catho/athée, etc, entre autre) en rient et donc renforcent encore un peu plus leurs propres a-priori en -iste.

Il faut également souligner qu’il ne s’agit pas ici de censure (la censure est un pouvoir exercé par un Etat, ou par un organisme de pouvoir, pas par un commentaire sur facebook), mais bien de liberté d’expression. Si tout le monde a le droit de faire des (mauvaises ou bonnes) blagues sur tout, tout le monde doit aussi obéir à la loi (diffamation, appel à la haine, menaces de mort et de viol, racisme, antisémitisme, etx), et tout le monde a aussi le droit de donner son avis sur les (mauvaises ou bonnes) blagues, surtout quand ce tout le monde est moqué à longueur de temps par des apprentis humoristes qui feraient bien de se trouver un nouveau hobby (le point de croix c’est cool et c’est pas oppressif)

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Le pdf de l’atelier d’écriture, qui reprend quelques points de cet article et explique ce qu’est l’humour selon sa définition de base est atelier4.

Pour aller plus loin :

Article d’Une Heure de Peine : L’humour est une chose trop sérieuse.
Article de Egalitariste : L’humour est une arme.

 

 

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Atelier d’écriture : Les Personnages

La construction du et des personnages est quelque chose qui, pour énormément d’auteur·trice·s est bien plus drôle à faire qu’un plan de narration. Pour l’atelier d’écriture, cela n’a pas dérogé à la règle et les participants ont pu travailler sur leurs personnages, héros ou non, et se rendre compte qu’une même scène pouvait être écrite de différentes façon en fonction du personnage qui la vivait.

En effet dans le cadre de l’atelier, après avoir expliquer, de façon très synthétique, ce qu’était un personnage et comment il pouvait se construire, j’ai demandé aux participants d’établir la « fiche d’identité » de leur propre protagoniste, puis de le décrire en train de prendre son petit-déjeuner.

La « non importance » de la scène choisie possède cet avantage : l’exercice n’entre pas dans la narration déjà établie (ou non) des auteur·trice·s et leur ôte donc la pression de devoir rester dans leur ligne narrative.

Nous avons eu des résultats très différents les uns des autres, et l’exercice a permis aux auteur·trice·s (et aux auditeur·trice·s) de découvrir leurs protagonistes sous un nouveau jour ou de les approfondir de manière « détournée ». Même si une scène ne se retrouve ps dans le manuscrit final, elle aura toujours eu son utilité.

Le powerpoint créé à l’occasion se base essentiellement sur le travail de Orson Scott Card, Personnages et Point de Vue, traduit par les éditions Bragelonne. Un must de l’essai sur le récit, malgré un gros TW sur l’auteur [TW sexisme, homophobie, surtout dans ses romans, moins dans cet essai]

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J’ai également « emprunté » et cité l’article sur le mindmap de Syven : ici.

Pour approfondir les personnages :

Les vidéos toujours géniales de Samantha Bailly.
Scénario.buzz
Masterclass de Lionel Davoust

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Tous semblables ? Pas si vite…

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Atelier d’écriture : La Méthode des flocons

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Pour introduire la construction d’un récit aux participants de mon atelier d’écriture, j’ai eu envie de leur présenter la Méthode des Flocons de Randy Ingermanson.
L’avantage de cette méthode par rapport à d’autres reste, selon moi, sa simplicité et son esprit extrêmement synthétique. Les éléments dans lesquels l’auteur·trice pourraient se perdre, comme la construction d’un monde fictif (qui n’a jamais abandonné un projet après avoir dessiné 4 cartes et construit 8 arbres généalogiques et créé 1 système politique complexe ?), sont mis de côté afin de se concentrer sur l’épine dorsale du roman.

La méthode des flocons consiste à résumer, d’abord, son histoire en une seule phrase.

Le premier exercice sympa à faire est de demander aux participants de résumer une oeuvre de fiction déjà existante en une seule phrase. Cela permet de leur montrer que même une oeuvre estimée comme complexe, comme le Trône de Fer, peut se résumer en quelques mots. Et aussi qu’une même histoire peut se résumer de façons différentes selon la personne qui l’a lu : C’est le cas par exemple pour Harry Potter, où l’un des participants a mis l’accent sur la magie alors que l’autre a préféré insister sur le collège, l’école.

Cet exercice me semble vraimet intéressant pour introduire la Méthode des Flocons et aussi pour casser un peu la peur que peut avoir un·e jeune auteur·trice par rapport à l’immensité d’une oeuvre qui ne demande qu’à être écrite.

La Méthode des Flocons a été traduite par mes soins notamment et retranscrite sur le blog de Pénélope Chester.
Mécanismes d’histoire a rédigé un article un peu plus complet et avec des retours d’expérience en plus.
C’est le très bon site Espaces Comprises qui apporte la synthèse et l’étude la plus complète de la méthode, en la reliant aux études de structure du roman.

Par exemple, après avoir résumé son intrigue en une seule phrase, la Méthode des Flocons invite l’auteur·trice a développé cette phrase en un paragraphe de quatre ou cinq autres phrases. L’article de Kanata relie ces phrases aux différentes parties structurelles du roman : début, premier noeud dramatique, second noeud dramatique (qui correspond plus ou moins au milieu de l’histoire), phase dépressive, troisième noeud dramatique (le combat de boss de fin de niveau, comme j’aime à l’appeler), la résolution de l’intrigue et l’épilogue si épilogue il y a.

Ce rapprochement permet ainsi de découvrir la logique de la méthode des Flocons qui n’est donc pas une simple « to do list » pour arriver à écrire un roman.

Pour approfondir, et aller encore plus loin que l’article de Kanata sur Espaces Comprises, deux ouvrages sont indispensables :
La Dramaturgie, d’Yves Lavandier.
Story : Ecrire un scénario pour le cinéma et la télévision, de R. McKee. Je vous mets en lien les articles qui lui sont consacrés sur l’indispensable blog Scenariobuzz.

Etape 1) Résumer en une seule phrase de votre roman. Cette phrase va vous servir tout le temps, comme un mémo, un rappel. C’est votre grand tableau.
Quelques trucs pour faire une bonne phrase :
– Plus c’est court, mieux c’est
– Pas de noms de personnages ! Préférez un groupe nominal caractérisant (un trapéziste handicapé plutôt que « Paul Martin »)
– Liez le aux enjeux de vos personnages : quel personnage a le plus à perdre dans l’histoire ? Qu’est-ce qu’il ou elle veut/peut y gagner.

Etape 2) Etirer cette phrase en un paragraphe entier décrivant la base de l’histoire, les drames principaux et la fin du roman. Par exemple, en se basant sur la construction d’un scenario : nœud dramatique mineur + nœud dramatique majeur + nœud dramatique mineur + dénouement.
Idéalement, ce paragraphe contient environ cinq phrases. Une phrase pour le background et le début de l’histoire. Puis une phrase pour chacun des trois drames (ou nœud dramatique). Puis une dernière pour raconter la fin.

Etape 3) Les étapes précédentes offrent une vue dégagée sur le roman. Maintenant il faut quelque chose d’équivalent pour l’histoire des personnages. Pour chacun des personnages principaux, écrire une page de résumé comprenant :
– le nom du personnage – une phrase résumant sa biographie – sa ou ses motivation(s) (qu’est-ce qu’il veut, de façon abstraite ?) – son but (qu’est-ce qu’il veut concrètement ?) – son conflit (qu’est-ce qui l’empêche d’atteindre son but ?) – son « épiphanie » (qu’est-ce qu’il apprend ? Comment change-t-il ?) – un paragraphe résumant son histoire Un point important : Si à un moment donné on doit revenir en arrière pour corriger une phrase ou le paragraphe biographique, cela veut dire que nos personnages nous apprennent des choses sur votre histoire. Il est toujours bon, à n’importe quelle étape du processus, de revenir en arrière et de modifier les premières pages., c’est inévitable. Et c’est bien. Toutes ces corrections n’auront pas à être faites plus tard, sur un manuscrit de 400 pages ^^
Un autre point important : cela n’a pas à être parfait. Le but de chaque étape de ce processus de construction est de vous faire avancer vers la prochaine étape. Il est  toujours possible de revenir en arrière pour corriger quand on comprend mieux son histoire.

Etape 4) Continuer à développer votre histoire :  développer chaque phrase du résumé en un paragraphe entier. Chacun des paragraphes, sauf le dernier, devrait finir par un drame. Le dernier devrait expliquer comme finit l’histoire.
Cette étape permet d’obtenir une sorte de squelette du roman.  C’est une sorte de  synopsis.

Etape 5) Faire une page de description pour chaque personnage principal et une demi page pour les autres personnages importants. Ces « synopsis pour personnages » doivent raconter l’histoire du point de vue de chacun. Là non plus, ne pas hésiter à revenir en arrière et de faire des corrections en développant ses personnages.
Etape 6) On a maintenant une histoire solide et un certain nombre de sous-intrigues, une par personnage. Développer le synopsis en un script de quatre pages. Cette étape permet de dévoiler la logique de l’histoire en faisant des choix stratégique. Avec cette meilleurevision de votre histoire et l’apparition de nouvelles idées, il sera normal dedevoir revenir en arrière pour corriger certains points.

Etape 7)Développer sa description des personnages en « fiches de personnages » détaillant tout ce qu’il faut savoir sur eux : année de naissance, description physique, histoire, motivation, but, etc. Et le plus important : comment le personnage a-t-il évolué à la fin du roman ? C’est une extension de l’étape 3 et cela apprend beaucoup sur ses personnages.

Etape 8)Avant de se mettre à l’écriture proprement dite, il reste de petites choses à faire pour rendre ce « grand saut » plus facile : reprendre le script de quatre pages et faire une liste de toutes les scènes à inclure dans le roman (avec le ou les personnage(s) impliqué(s), ce qu’il s’y passe…).

Etape 9) (optionnelle) Commencer à écrire une description narrative de l’histoire. Prendre chaque scéne et la développer en une description en plusieurs paragraphes. Mettre les lignes de dialogues qui viennent en tête, et vérifier que les conflits essentiels sont bien présents.

Etape 10) Il est alors temps de commencer à taper le réel premier jet de ce roman.

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Atelier d’écriture : se faire lire

Pour le second atelier d’écriture présenté à La Station ce mois-ci, j’ai décidé de présenter aux participants les diverses manières d’être lu hors du cercle familial/amical.

Pour cela je me suis servie de mes propres connaissances, des discussions auxquelles j’ai pu participer sur le forum Cocyclics, et des divers articles lus sur mes réseaux sociaux.
Le résultat en est un powerpoint synthétique dont vous pouvez téléchargerla version en pdf : atelier2.

La présentation se divise en trois points :
– L’autopubliation, qui offre le plus de libertés à l’auteur·trice ;
– La publication à compte d’auteur, de laquelle il faut se méfier et bien comprendre les tenants et les aboutissants ;
– La publication à compte d’éditeur, soit l’édition dite traditionnelle.

Je ne suis pas entrée plus avant dans les détails, notamment des contrats, décrits de façon synthétique.

Voici les divers liens qui peuvent être utile aux auteur·trice·s :

Sur l’édition :
L’Oie Plate
Tremplin de l’imaginaire 
L’autoédition

Sur les contrats et les droits des auteur·trice·s:
La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse

Les vidéos de Samantha Bailly sont une mine d’or sur les droits d’auteur et la vie d’auteur·trice dans l’édition : ici.

Si vous voulez vous lancer dans l’autopublication en format numérique, Jean-Claude Dunyach met à disposition un excellent mode d’emploi de conversion en epub : ici (format pdf).

A noter que les Médiathèques de Strasbourg offrent régulièrement des formations gratuites sur la conversion de texte et image en format numérique.

 

 

 

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Atelier d’écriture : les genres littéraires

Pour ma première séance des ateliers d’écriture que j’anime à La Station, centre LGBT de Strasbourg où je suis bénévole, j’avais décidé de partir sur un thème à la fois simple et synthétique. Histoire de tester à la fois ma propre aisance en public et tester l’accueil des participants.

J’ai donc divisé ma présentation en deux : une partie descriptive, très illustrée, et l’autre sous forme de jeu. Il s’agissait de relier une oeuvre LGBT, filmée ou écrite, d’un genre spécifique. La conclusion tendait à montrer que les genres littéraires sont des cases qu’il est tout à fait possible de dépasser ou d’additionner. Ce qui offrait un écho assez intéressant avec les questionnements sur le genre qui nous intéressent aussi ici.

Le pdf original (fautes de frappe incluse) est disponible et téléchargeable en format .odt :

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La présentation a duré près d’une heure, ce qui était bien trop long pour notre séance.

Pour préparer cette présentation, je me suis fondée sur Les genres littéraires de Yves Stalloni, aux Editions Armand Colin, et sur la page wikipedia des genres littéraires.

Pour aller plus loin, notamment sur la question des écritures de l’imaginaire, vous pouvez écouter l’excellent podcast « Procrastination » S01E03 Les trois genres de l’imaginaire, ainsi que le livre d’Orson Scott Card, Comment écrire de la Fantasy et de la Science Fiction, aux éditions Bragelonne, dont je parlerai dans un futur article [cet ouvrage contient un TW concernant son auteur]

Je compléterai cet article au fur et à mesure de mes lectures et découvertes.